Où en sommes-nous en 2009-2010? Non pas à l’avènement d’un «monde multipolaire» plus juste, plus harmonieux et forcément stable, mais au début d’une longue redistribution des cartes qui prendra la forme d’une bagarre ou, en tous cas, d’une compétition multipolaire à rebondissements multiples et à l’issue incertaine. Et, conjoncturellement, à un carrefour d’incertitudes sur les modalités, les formes et le rythme de la sortie de «crise», à supposer que nous n’ayons vécu qu’une simple «crise» et non une mutation d’une ampleur et d’une durée imprévisibles.
C’est la simultanéité et l’interrelation de ces mutations qui font la singularité du temps présent.
Où en sommes-nous en 2009-2010? Non pas à l’avènement d’un «monde multipolaire» plus juste, plus harmonieux et forcément stable, mais au début d’une longue redistribution des cartes qui prendra la forme d’une bagarre ou, en tous cas, d’une compétition multipolaire à rebondissements multiples et à l’issue incertaine. Et, conjoncturellement, à un carrefour d’incertitudes sur les modalités, les formes et le rythme de la sortie de «crise», à supposer que nous n’ayons vécu qu’une simple «crise» et non une mutation d’une ampleur et d’une durée imprévisibles.
C’est la simultanéité et l’interrelation de ces mutations qui font la singularité du temps présent.