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hubert védrine
Vivons-nous la fin du monopole occidental, ou de la parenthèse occidentale ?
Fin du monopole, oui, c'est évident. Fin de la "parenthèse", j'espère que non. Cependant, comme aucune évolution en cours (aucun" "compte à rebours") n'est mécaniquement favorable aux Européens, nous n'échapperons pas à une lecture plus lucide des rapports de force et à l'obligation de durcir nos politiques extérieures.
La France reste-t-elle une puissance diplomatique ?
Bien sûr ! Bien que la France soit taraudée par cette question depuis mai 1940 ! Ce n'est pas parce que la France n’est plus celle de Louis XIV ou de Napoléon qu'elle ne compte plus ; il n'y a dans le monde pas plus d'une quinzaine de puissances, certaines émergentes, d'autres dont la France, établies, mais sur la défensive. La France n'est pas la Chine, ni les Etats-Unis, certes, mais elle compte encore beaucoup plus que ne le croient les Français qui passent d'un extrême à l'autre, de la grandiloquence b
L’Union se construirait en dépassant les identités. On les ferait rentrer, au chausse-pied si nécessaire, dans «Plus d’Europe» et ce «dans l’intérêt des peuples». Cette vision bien-pensante, autoritaire et gorgée de bonnes intentions, a dominé la scène politique pendant des décennies. L’intégration européenne se heurte pourtant, depuis plus de vingt ans, à une résistance croissante, passive ou active. Une résistance qui
Voici un livre très intéressant et propice à la réflexion, mais qui soulève quelques questions. Intéressant, il l’est d’abord par la vivacité du récit. Se concentrant sur la seule personne du président – le titre l’annonce –, insistant sur l’Irak, l’Algérie, le Maroc et le Liban, sur Saddam Hussein, Hassan II, Rafic Hariri ou Yasser Arafat, les deux auteurs font revivre les nombreux et riches chapitres de sa longue rela
JEUNE AFRIQUE: Comment avez-vous réagi aux premières décisions de Barack Obama et en particulier à la nomination d’Hillary Clinton? Hubert Védrine: On a l’impression d’une grande maîtrise et d’une action réfléchie de la part d’Obama. Ces premiers choix sont pragmatiques et consensuels. En plus, contrairement à ce qu’aurait fait un dirigeant médiocre, il ne craint pas de s’entourer de talents. En choisissant Hillary Clin