Le 9 août 2005 Hubert Védrine rend hommage à Robin Cook, Ancien ministre des Affaires étrangères anglais décédé le 6 août 2005

Après sa disparition brutale je tiens à rendre un hommage particulier à mon ami Robin Cook, avec qui j’ai travaillé plusieurs années quand nous dirigions la diplomatie de nos pays.

C’était un homme de conviction, très cultivé, extrêmement intelligent, un négociateur habile et tenace et, pour la France, un partenaire fiable.

Il a été à l’origine de nombreuses initiatives européennes comme le code de bonne conduite sur les exportations d’armement. Il conciliait excellemment la défense des intérêts de son pays, l’affirmation de son rôle en Europe, une vision réaliste de l’Europe forte.

Sur le Proche et le Moyen Orient il a été très courageux.

Sur le Kosovo, nous avions co-présidé la conférence de la dernière chance de Rambouillet qui avait malheureusement échoué à cause de l’intransigeance de Milosevic.

Nous avions également lancé ensemble après le sommet de Saint Malo l’indispensable convergence des diplomaties française et britannique en Afrique. En plus, Robin Cook était sympathique et drôle. Il a été un grand ministre et je suis convaincu qu’il aurait pu à nouveau rendre de grands services à son pays et à l’Europe.

Le 9 août 2005 Hubert Védrine rend hommage à Robin Cook, Ancien ministre des Affaires étrangères anglais décédé le 6 août 2005

Hubert Vedrine

Le 9 août 2005 Hubert Védrine rend hommage à Robin Cook, Ancien ministre des Affaires étrangères anglais décédé le 6 août 2005

Après sa disparition brutale je tiens à rendre un hommage particulier à mon ami Robin Cook, avec qui j’ai travaillé plusieurs années quand nous dirigions la diplomatie de nos pays.

C’était un homme de conviction, très cultivé, extrêmement intelligent, un négociateur habile et tenace et, pour la France, un partenaire fiable.

Il a été à l’origine de nombreuses initiatives européennes comme le code de bonne conduite sur les exportations d’armement. Il conciliait excellemment la défense des intérêts de son pays, l’affirmation de son rôle en Europe, une vision réaliste de l’Europe forte.

Sur le Proche et le Moyen Orient il a été très courageux.

Sur le Kosovo, nous avions co-présidé la conférence de la dernière chance de Rambouillet qui avait malheureusement échoué à cause de l’intransigeance de Milosevic.

Nous avions également lancé ensemble après le sommet de Saint Malo l’indispensable convergence des diplomaties française et britannique en Afrique. En plus, Robin Cook était sympathique et drôle. Il a été un grand ministre et je suis convaincu qu’il aurait pu à nouveau rendre de grands services à son pays et à l’Europe.

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09/08/2005