L’avenir de l’IFM

En 1995, François Mitterrand avait voulu que soit créé un Institut portant son nom, consacré à l’étude et à la diffusion de sa pensée et de son action. Il avait lui-même établi la liste des membres du premier Conseil d’Administration .

Ce fut chose faite le 4 avril 1996, trois mois après sa disparition. Roland Dumas en prit la présidence. Jean Louis Bianco, puis Jean Kahn lui succédèrent. Je voudrai rendre ici hommage à leur action, ainsi qu’à celle des membres du Conseil d’Administration, au cours des ces premières sept années et demi d’activités. Ils ont fait naître et grandir l’Institut. A partir de janvier 1997 un bulletin fut créé par l’association des Amis de l’Institut. Puis il y eut, grâce au dévouement, au talent et à la plume aiguë de Jean Kahn que je salue amicalement ici, la Lettre de l’Institut qui vous a apporté informations et matière à réflexion. Celle-ci est la cinquième.

Lors du Conseil d’Administration du 19 février 2003, Gilles Ménage, Michel Charasse, et moi avons été élus à l’unanimité respectivement Secrétaire Général, Vice président, et Président. Laurent Fabius, Yves Dauge et Jean François Mary devenaient membres du Conseil d’Administration.

Lors des trois conseils suivants, les 29 mars, les 3 juillet et 21 octobre, nous avons aussitôt lancé de nouvelles actions pour assurer une conservation, une préservation, une accessibilité et une consultation meilleures des archives de François Mitterrand ou sur François Mitterrand conservées à l’IFM, et pour clarifier et préciser les conditions d’accès aux archives conservées aux Archives Nationales, à l’INA ou ailleurs.

Nous avons ensuite décidé de réactiver et d’élargir le comité scientifique, afin d’assurer une meilleure liaison avec les Instituts, universités et fondations, français ou étrangers, dans le but de développer nos échanges avec ces organismes.

L’Institut doit également mieux faire connaître ses activités et progresser dans cette voie grâce au concours actif du plus grand nombre. C’est pourquoi nous allons renforcer nos liens et établir une coopération encore plus étroite avec l’Association des Amis de l’IFM, présidée par Pierre Bergé.

Nous avons décidé d’organiser en 2004 un colloque sur les élus dans l’Europe en mutation et la France de la décentralisation à la lumière des réflexions et du bilan de François Mitterrand dans ces domaines.

La volonté du Conseil est de multiplier dans l’avenir, sous l’égide de l’Institut ou avec sa participation les occasions d’échange sur les thèmes de société qui font aujourd’hui débat. On se souvient en effet que François Mitterrand y prenait une part active et marquante.

Tout cela pour faire mieux vivre la mémoire de François Mitterrand, dans toutes ses dimensions, des plus historiques aux plus actuelles, et faire prévaloir contre les calomnies bien sûr mais aussi contre l’anachronisme ou l’oubli, une connaissance sereine, argumentée de sa personnalité et de son action.

Je souhaite personnellement que l’Institut devienne le lieu de rencontre de tous ceux, quelles que soient leurs positions, dont la vie a été marquée ou éclairée par François Mitterrand et qui sont convaincus de l’actualité de son œuvre et de la pertinence de son héritage. Et que la Lettre soit un lien amical entre un nombre croissant d’entre eux.

Ce numéro est consacré à l’inauguration, le 26 octobre, jour anniversaire de sa naissance, du Quai François Mitterrand. Bertrand Delanoë a droit à notre reconnaissance pour cette initiative et la qualité de la cérémonie, la force du film de Serge Moati. Vous y trouverez les allocutions de Bertrand Delanoë et de Robert Badinter, le texte lu par Pierre Arditi, et plusieurs témoignages sur François Mitterrand, piéton de Paris ou inspirateur persévérant des grands travaux.

L’avenir de l’IFM

Hubert Vedrine

L’avenir de l’IFM

En 1995, François Mitterrand avait voulu que soit créé un Institut portant son nom, consacré à l’étude et à la diffusion de sa pensée et de son action. Il avait lui-même établi la liste des membres du premier Conseil d’Administration .

Ce fut chose faite le 4 avril 1996, trois mois après sa disparition. Roland Dumas en prit la présidence. Jean Louis Bianco, puis Jean Kahn lui succédèrent. Je voudrai rendre ici hommage à leur action, ainsi qu’à celle des membres du Conseil d’Administration, au cours des ces premières sept années et demi d’activités. Ils ont fait naître et grandir l’Institut. A partir de janvier 1997 un bulletin fut créé par l’association des Amis de l’Institut. Puis il y eut, grâce au dévouement, au talent et à la plume aiguë de Jean Kahn que je salue amicalement ici, la Lettre de l’Institut qui vous a apporté informations et matière à réflexion. Celle-ci est la cinquième.

Lors du Conseil d’Administration du 19 février 2003, Gilles Ménage, Michel Charasse, et moi avons été élus à l’unanimité respectivement Secrétaire Général, Vice président, et Président. Laurent Fabius, Yves Dauge et Jean François Mary devenaient membres du Conseil d’Administration.

Lors des trois conseils suivants, les 29 mars, les 3 juillet et 21 octobre, nous avons aussitôt lancé de nouvelles actions pour assurer une conservation, une préservation, une accessibilité et une consultation meilleures des archives de François Mitterrand ou sur François Mitterrand conservées à l’IFM, et pour clarifier et préciser les conditions d’accès aux archives conservées aux Archives Nationales, à l’INA ou ailleurs.

Nous avons ensuite décidé de réactiver et d’élargir le comité scientifique, afin d’assurer une meilleure liaison avec les Instituts, universités et fondations, français ou étrangers, dans le but de développer nos échanges avec ces organismes.

L’Institut doit également mieux faire connaître ses activités et progresser dans cette voie grâce au concours actif du plus grand nombre. C’est pourquoi nous allons renforcer nos liens et établir une coopération encore plus étroite avec l’Association des Amis de l’IFM, présidée par Pierre Bergé.

Nous avons décidé d’organiser en 2004 un colloque sur les élus dans l’Europe en mutation et la France de la décentralisation à la lumière des réflexions et du bilan de François Mitterrand dans ces domaines.

La volonté du Conseil est de multiplier dans l’avenir, sous l’égide de l’Institut ou avec sa participation les occasions d’échange sur les thèmes de société qui font aujourd’hui débat. On se souvient en effet que François Mitterrand y prenait une part active et marquante.

Tout cela pour faire mieux vivre la mémoire de François Mitterrand, dans toutes ses dimensions, des plus historiques aux plus actuelles, et faire prévaloir contre les calomnies bien sûr mais aussi contre l’anachronisme ou l’oubli, une connaissance sereine, argumentée de sa personnalité et de son action.

Je souhaite personnellement que l’Institut devienne le lieu de rencontre de tous ceux, quelles que soient leurs positions, dont la vie a été marquée ou éclairée par François Mitterrand et qui sont convaincus de l’actualité de son œuvre et de la pertinence de son héritage. Et que la Lettre soit un lien amical entre un nombre croissant d’entre eux.

Ce numéro est consacré à l’inauguration, le 26 octobre, jour anniversaire de sa naissance, du Quai François Mitterrand. Bertrand Delanoë a droit à notre reconnaissance pour cette initiative et la qualité de la cérémonie, la force du film de Serge Moati. Vous y trouverez les allocutions de Bertrand Delanoë et de Robert Badinter, le texte lu par Pierre Arditi, et plusieurs témoignages sur François Mitterrand, piéton de Paris ou inspirateur persévérant des grands travaux.

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01/11/2003